Qu’est-ce que le scénario boucle d’or en bourse et conseils : formez-vous en bourse

Inflation boursière

Le scénario boucle d’or est un concept qui est revenu ces dernières années dans le domaine de l’économie. Très utilisé en bourse, il permet aux banques centrales de remettre l’inflation sous contrôle sans toutefois pénaliser l’activité. Aussi, pour les personnes souhaitant investir en bourse, il est crucial de connaître ses principes fondamentaux. L’investissement en bourse nécessite une compréhension approfondie des marchés, des stratégies de trading, de la gestion des risques et de la diligence due en matière de recherche. Dans ce billet de blog, nous vous dévoilons l’essentiel à savoir sur le scénario boucle d’or en bourse et les astuces à connaître pour réussir vos investissements.

Que savoir sur le scénario boucle d’or en bourse ? 

Le scénario boucle d’or fait référence au célèbre conte « boucle d’or et les trois ours » , où la jeune fille préfère le porridge et le lit de l’ourson, qui sont ni trop chauds ni trop froids, ni trop durs ni trop mous. Dans le secteur de l’économie, le principe « boucle d’or » met en avant une conjoncture où la croissance atteint un rythme modeste. 

En d’autres termes, l’activité n’est ni en phase de ralentissement ni en surchauffe. Selon le principe, les banques centrales peuvent parvenir à ramener l’inflation à 2% sans pour autant se baser sur la politique monétaire restrictive. Cela permettrait notamment d’éviter une contraction économique. 

Ce scénario stimule la demande, les profits et la confiance des investisseurs, ce qui soutient la hausse des marchés actions, dont le CAC 40. En effet, la bourse CAC 40 est l’indice phare de la Bourse de Paris. Il regroupe les 40 plus grandes entreprises françaises cotées en termes de capitalisation boursière et reflète la performance économique et financière de la France, ainsi que sa place dans le monde. 

Le CAC 40 est calculé en continu, de 9h à 17h30, et il est pondéré par les capitalisations boursières flottantes des sociétés qui le composent. Il est révisé tous les trimestres par un comité d’experts, qui décide des entrées et des sorties des valeurs. 

Le scénario boucle d’or a été observé à plusieurs reprises dans l’histoire, notamment dans les années 1990 et 2000, où le CAC 40 a atteint des niveaux records. Toutefois, ce scénario n’est pas éternel, et il peut être remis en cause par des facteurs tels qu’une accélération ou un ralentissement de la croissance, une hausse ou une baisse de l’inflation, ou une crise géopolitique.

Il faut donc être attentif aux signaux économiques, politiques et financiers, et adapter son allocation d’actifs en fonction de l’évolution du scénario boucle d’or en bourse.

Comment profiter du scénario boucle d’or en bourse ?

Le scénario boucle d’or en bourse est propice à la hausse des marchés actions, car il favorise la croissance des entreprises, la rentabilité des investissements et l’appétit pour le risque. Pour en profiter, vous devez donc privilégier les actions, notamment celles des secteurs cycliques, qui sont sensibles à la conjoncture économique, tels que l’industrie, la technologie, la consommation ou la finance.

En revanche, le scénario boucle d’or en bourse est défavorable aux marchés obligataires, car il réduit la demande pour les actifs sûrs et augmente le risque de remontée des taux d’intérêt. Pour se protéger de ce risque, il faut donc réduire la durée de son portefeuille obligataire, c’est-à-dire la sensibilité aux variations des taux d’intérêt, en privilégiant les obligations à court terme ou à taux variable.

Il faut également diversifier son portefeuille en incluant des obligations de différents émetteurs, pays, régions et devises, afin de bénéficier des écarts de rendement offerts par les obligations d’entreprises ou les obligations souveraines.

Boucle d'or

Comment investir en bourse ?

Avant de vous lancer dans l’investissement en bourse, il est nécessaire d’avoir une formation de base, de comprendre les marchés boursiers et ses acteurs afin de prendre les meilleures décisions.

Les différents acteurs du marché boursier 

Les marchés financiers sont composés de plusieurs acteurs qui interagissent entre eux.

  • Les investisseurs

Les investisseurs sont les acteurs qui placent leur argent en bourse, dans le but de réaliser un profit, de diversifier leur patrimoine, ou de soutenir des projets qui leur tiennent à cœur.

Les investisseurs peuvent être des particuliers, des entreprises, ou des institutionnels, tels que les fonds de pension, les banques, les assurances, ou les fonds spéculatifs. Les investisseurs sont à la fois les offreurs et les demandeurs de capitaux sur le marché boursier.

Ils peuvent adopter différentes stratégies, selon leur profil de risque, leur horizon de placement, et leurs objectifs. Ils peuvent ainsi être des investisseurs de long terme, qui recherchent la croissance et le rendement des actifs, ou des investisseurs de court terme, qui spéculent sur les fluctuations des prix.

  • Les émetteurs

Les émetteurs sont les acteurs qui émettent des titres financiers sur le marché boursier, dans le but de lever des fonds, de financer leurs projets, ou de se protéger contre des risques. Les émetteurs peuvent être des entreprises, qui émettent des actions ou des obligations, ou des institutions financières, qui émettent des produits dérivés, tels que les warrants, les certificats, ou les options.

Les émetteurs sont les bénéficiaires des capitaux apportés par les investisseurs sur le marché boursier. Ils doivent respecter certaines obligations, notamment en matière d’information, de transparence, et de gouvernance. Ils doivent également faire face à des contraintes, telles que le coût du financement, la dilution du capital, ou le risque de défaut.

  • Les intermédiaires

Les intermédiaires sont les acteurs qui facilitent les transactions entre les investisseurs et les émetteurs sur le marché boursier. Les intermédiaires peuvent être des entreprises de marché, qui gèrent les infrastructures et les règles du marché, tels que Euronext, qui chapeaute les bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne, ou des prestataires de services d’investissement, qui conseillent, exécutent, et conservent les ordres de bourse, tels que les banques, les courtiers, ou les sociétés de gestion.

Les intermédiaires sont rémunérés par des commissions ou des frais prélevés sur les transactions. Ils doivent respecter certaines normes, notamment en matière de sécurité, de fiabilité, et d’éthique. Ils doivent également s’adapter aux évolutions technologiques, qui rendent le marché boursier de plus en plus rapide, complexe, et concurrentiel.

  • Les régulateurs

Les régulateurs sont les acteurs qui contrôlent et supervisent le bon fonctionnement du marché boursier, dans le but de protéger les investisseurs, de garantir la transparence, l’équité, et la sécurité du marché, et de prévenir les abus de marché, tels que la manipulation, l’insider trading, ou la fraude.

Les régulateurs peuvent être des autorités publiques, qui édictent les lois et les règlements applicables au marché, tels que l’Autorité des marchés financiers (AMF) en France, ou des organismes privés, qui veillent au respect des normes et des codes de conduite du marché, tels que le Conseil des marchés financiers (CMF) en France. Les régulateurs ont des pouvoirs de contrôle, de sanction, et de médiation. Ils doivent également assurer une coopération internationale, afin de garantir une harmonisation et une supervision des marchés boursiers à l’échelle mondiale.

Fonctionnement des marchés boursiers

Les marchés boursiers permettent aux entreprises de lever des capitaux pour financer leur croissance et offrent aux investisseurs la possibilité de générer des rendements sur leur investissement. En ce qui concerne leur fonctionnement, ils se basent sur le principe de l’offre et de la demande. En réalité, lorsqu’un investisseur souhaite acheter une action, il émet une « demande » et spécifie le prix auquel il est prêt à acheter. 

De même, s’il souhaite vendre une action, il émet une « offre » en spécifiant le prix auquel il est prêt à vendre. Les transactions ont lieu lorsque les prix de demande et d’offre se rencontrent. En outre, les marchés boursiers sont divisés en deux catégories principales : les marchés primaires et les marchés secondaires. Au niveau des marchés primaires, les entreprises émettent de nouvelles actions pour lever des capitaux. Par contre, pour la deuxième option, les investisseurs négocient des titres déjà émis entre eux. 

Cependant, les marchés boursiers sont intrinsèquement volatils. Les prix des actifs peuvent fluctuer rapidement en fonction de divers facteurs, notamment les nouvelles économiques, politiques et les résultats des entreprises. En tant qu’investisseur, vous devez être conscient des risques et avoir une stratégie de gestion des risques en place pour protéger votre capital.

Bourse inflation

Comment gérer les risques en bourse ? Nos conseils

La gestion des risques en bourse est une compétence cruciale pour tout investisseur. Cela consiste à identifier, évaluer et réduire les risques associés à vos investissements. 

La diversification est l’un des principes fondamentaux de la gestion des risques. Elle consiste à répartir votre capital entre différents types d’actifs, tels que des actions, des obligations, des matières premières et différentes industries. Cependant, constituer un placement financier est une tâche complexe qui nécessite assez de temps, de patience et de recherche. Choisir de faire appel à un expert dans le domaine est l’un des meilleurs moyens pour déterminer le type d’actif sur lequel investir. 

Une autre astuce consiste à déterminer le montant que vous êtes prêt à perdre sur un trade afin d’éviter les pertes excessives. En outre, l’effet de levier est un outil puissant qui permet d’investir plus d’argent que ce que vous avez réellement. Cependant, il amplifie à la fois les gains et les pertes. Vous devez donc l’utiliser avec précaution et ne pas dépasser votre tolérance au risque. 

Par ailleurs, utilisez des ordres stop-loss pour automatiser la sortie d’une position si elle atteint un niveau de perte prédéfini. Outre ces conseils, le plus important est de rester informé sur des événements économiques, politiques et des nouvelles qui pourraient avoir un impact sur vos investissements. 

Quelques notions de base à retenir en bourse

  • Les entreprises émettent des actions 

Les sociétés cotées en bourse émettent des actions pour lever des capitaux. Lorsque vous achetez l’action d’une entreprise, vous devenez actionnaire et possédez une partie de cette société.

  • Les investisseurs négocient des actifs 

Les investisseurs achètent et vendent des actifs financiers sur le marché boursier. Le prix de ceux-ci est déterminé par l’offre et la demande.

  • Les indices boursiers 

Les indices, tels que le S&P 500 ou le Dow Jones Industrial Average, mesurent la performance globale du marché en regroupant plusieurs actions. Ils servent de baromètres de l’économie.

  • Les courtiers et les plateformes de trading 

Les courtiers en bourse facilitent les transactions entre acheteurs et vendeurs. En tant qu’investisseur, vous pouvez accéder aux marchés via des plateformes de trading en ligne.

  • Les ordres de trading 

Les investisseurs passent des ordres pour acheter ou vendre des actifs. Ils sont exécutés en fonction du prix auquel les vendeurs sont prêts à vendre et des acheteurs sont prêts à acheter. Précisons que le but de la bourse est de financer les entreprises qui sont dans le besoin, de créer de la richesse pour les actionnaires et de soutenir l’économie. 

Que retenir du scénario boucle d’or en bourse ?

En conclusion, le scénario boucle d’or en bourse offre une opportunité unique pour les investisseurs avertis. En comprenant les nuances de ce concept, vous pouvez ajuster votre portefeuille pour tirer parti de la croissance modeste sans les effets indésirables d’une surchauffe économique. Cependant, il est crucial de rester vigilant face aux signaux économiques, politiques et financiers, car le scénario boucle d’or n’est pas immuable et peut être influencé par des facteurs externes.

 

Faire un choix entre épargne et investissement

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Pour s’enrichir il existe deux leviers distincts. Soit en réduisant ses dépenses par rapport à ses revenus pour se constituer une épargne. Soit en lançant des stratégies pour augmenter régulièrement ses revenus. Quelle meilleure méthode ? Explication.

 

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Épargner ou investir : quel profil choisir ?

Selon une étude Américaine, les deux tiers des ménages ne possèdent pas plus de 300$ disponible sur leur compte bancaire. Aussi surprenant soit-il, et bien que ce chiffre provienne d’outre-Atlantique, il est fort probable de retrouver ces statistiques en Europe. Pour la majorité, cette situation rend difficile la préparation de futurs projets ce qui limite la liberté d’action comme les loisirs. D’autres s’efforcent à réduire leurs dépenses courantes pour se constituer une épargne conséquente. Au fur et à mesure, ils la placent sur un livret en attendant que les intérêts pérennisent leur capital.

Bien que ce comportement semble plus vertueux que le premier, les seules actions possibles se limitent aux niveaux de ses dépenses. Dans ces conditions, aucun autre levier ne vient aider le particulier qui recherche à améliorer ses conditions, car même en réduisant de 10% ses dépenses, la constitution d’un capital conséquent parait difficile. Un exemple : si un ménage qui dispose de 3 000€/mois de ressource épargne 300.00€ ils ne cumuleront que 3 600€/an. A première vue cela parait intéressant, mais pour acquérir une nouvelle voiture ou encore se prémunir d’une mauvaise période ce capital risque de vite flambé comme neige au soleil. Pire encore, avec des taux d’intérêt proches de 0 et une inflation de 1%, il perd en réalité de l’argent. Face à ce problème certains cherchent à améliorer leurs revenus en prenant un second travail ou en demandant des heures supplémentaires à leurs employeurs. Toutefois, cette solution semble provisoire car le temps disponible ne se décrète pas.

 

Investir : meilleur stratégie pour développer son capital

Seul option possible pour quelqu’un qui désire améliorer son quotidien : risquer son capital pour accroître ses ressources. Avec ce type de profil, l’investisseur multiplie les leviers à sa disposition. Dans un premier temps il réduit ses dépenses au sens strict pour se concentrer sur sa discipline.   Une fois les objectifs déterminés, il organise ses finances pour accroître le cash-flow nécessaire pour lancer sa stratégie d’investissement. Contrairement aux idées reçues, l’attitude d’un investisseur ne nécessite pas tant au départ de fortunes personnelles. Après tout, JP Morgan démarra son activité de banque d’investissement en prêtant quelques dollars à des fermiers. Pour un investisseur, l’emprunt lui permet d’assouplir son budget finances et s’en sert comme d’un outil financier (un autre levier supplémentaire). Combien d’entreprises ou d’états utilisent le crédit pour échelonner leurs mensualités et réduire le coût de la dette.

Des entreprises d’intermédiation financières spécialisées en rachat de crédit comme solutis interviennent à juste titre pour apporter un peu plus de marge de manœuvre dans ses finances. Cette stratégie parait surtout intéressante au début de son positionnement bien que moins attractive sur le long terme. En comptant sur les revenus croissant, l’investisseur espère réduire ses emprunts ou se servir à nouveau de ce levier pour disposer accroître davantage ses ressources.

 

Investir : une attitude qui maîtrise l’épargne, la défiscalisation et le risque

Dans un monde qui dénonce l’évasion fiscale, il est cependant de notoriété publique qu’une personne qui augmente ses ressources à la possibilité de réduire sa pression fiscale. Là encore l’investisseur dispose d’un levier supplémentaire. La magie dans tout cela, c’est qu’un investisseur réduit davantage sa pression fiscale alors qu’il réinjecte des liquidités pour accroitre ses revenus. Par exemple, en investissant dans une entreprise non côté on peut déduire de 15% du montant de son imposition. En sachant que la gestion des supports non côtés peut s’intégrer au régime du PEA sous certaines conditions, on peut bénéficier des avantages fiscaux de ce type de produit.

En conséquence, faire croître ses ressources vise à développer ses leviers d’action. Le but étant de faire travailler son argent plutôt que de travailler pour l’argent, l’investisseur adopte une discipline et une résilience pour se construire le patrimoine qu’il désire. Attention tout de même de garder une  certaine persévérance lors des coups de bambou pour ne pas perdre le cap.

 

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